Une surface exposée au soleil reçoit, à un instant donné, un rayonnement solaire en W/m², qui est un flux, une puissance par unité de surface. Ce flux varie au passage d’un nuage, selon les heures de la journée… Au bout d’une journée, ce flux a produit une énergie journalière ou rayonnement solaire intégré, en Wh/m² par jour, produit du rayonnement par le temps. Comme le rayonnement instantané est variable, on obtient cette énergie journalière en calculant l’intégrale de la courbe de rayonnement en fonction du temps.
Grâce aux stations météorologiques, on dispose de nombreuses données statistiques. Ce sont des données, globales sur une journée, qui servent la plupart du temps au dimensionnement d’un système photovoltaïque.
Pour une exposition sans ombre portées, on peut réaliser un dimensionnement assez précis avec 12 valeurs de rayonnement solaire seulement, une pour chaque mois.
Pour un dimensionnement plus rapide, on se servira de la valeur la plus faible de la période de fonctionnement de l’application. En France par exemple, pour une utilisation annuelle, on utilisera la valeur du mois de décembre, qui est généralement la plus basse. Par contre, pour une utilisation estivale, par exemple entre mai et septembre, on utilisera la valeur de mai.